Une partie de l’eau stockée dans le sol est évaporée en période estivale, ce qui contribue à rafraîchir l’air ambiant et donc à lutter contre les îlots de chaleur urbains. Sur un sol imperméabilisé, l’énergie nécessaire à l’évaporation de l’eau se dissipe sous forme de chaleur, accentuant ainsi la température dans les centres urbains. Il est possible de quantifier et cartographier l’effet rafraîchissant des sols urbains, comme illustré dans la carte suivante. Plus la quantité d’eau évaporée par le sol est importante, plus l’effet rafraîchissant est élevé et inversement. A l’échelle d’un territoire, cette démarche permet d’objectiver le rôle joué par les sols d’espaces verts urbains dans la régulation du climat local.